Alarme de sécurité : principe et fonctionnement

Le système d’alarme d’une maison garantit la sécurité des propriétaires et de leurs biens. Il se compose généralement de trois éléments : l’unité centrale, les capteurs et les dispositifs de dissuasion.

Les éléments du système d’alarme

L’unité centrale constitue l’élément principal du système d’alarme. C’est lui qui se charge de traiter les signaux en provenance des différents capteurs : caméras, détecteurs de mouvements ou de fumées, capteurs thermiques, etc. Doté de paramètres prédéfinis, il compare les résultats obtenus et déclenche l’alarme en cas d’effraction. Il est généralement doté d’un transmetteur de signal envoyant le signal à travers un réseau GSM ou Internet. Les centres de télésurveillance et numéros à prévenir en cas d’alerte sont alors automatiquement avertis.

Les capteurs servent à détecter une action ou une présence. Ils se présentent soit sous forme de détecteurs de mouvements fonctionnant par détection des variations infrarouges soit sous forme de détecteurs de masse utilisant les ultrasons. Les détecteurs d’ouverture reposent sur le contact magnétique et détectent l’ouverture des portes et fenêtres. Les détecteurs de bris de glace et de fumée détectent quant à eux les impacts et augmentations du taux de monoxyde de carbone.

Enfin, les dispositifs de dissuasion se composent le plus souvent d’une puissance sirène pouvant atteindre 120 dB. Ils sont déclenchés par l’unité centrale après une effraction ou une hausse de chaleur au sein d’un des locaux protégés. Les dispositifs de dissuasion peuvent être renforcés par un système d’éclairage ou un stroboscope servant à indiquer aux secours quel bâtiment est touché. Sur les modèles les plus aboutis, on trouve même un générateur de brouillard servant à réduire la visibilité des cambrioleurs. Il est possible de rajouter certaines fonctionnalités au dispositif : protection incendie, contrôle d’accès, télécommande, etc.

Choisir un système d’alarme équipé d’une autoprotection

Pour empêcher le déclenchement de l’alarme, les cambrioleurs n’hésitent généralement pas à saboter la centrale. Ils s’assurent de cette manière que l’ensemble du dispositif soit hors d’usage avant de commettre leur méfait. Pour autant, il n’y aucun risque puisque les fabricants de systèmes d’alarme sont de plus en plus nombreux à anticiper cette éventualité. Ils équipent ainsi leurs appareils d’une autoprotection déclenchant l’alerte en cas de tentative d’ouverture ou arrachage.

L’autoprotection à l’ouverture est automatiquement enclenchée après avoir introduit les batteries ou piles utilisées par les différents éléments du dispositif. Elle est reliée à la centrale et déclenche le processus d’alarme si une tentative d’ouverture venait à se produire. Il en est de même pour l’autoprotection à l’arrachage, cependant celle-ci se déclenche au moment de la fixation au mur puisque fixée au dos des appareils. Il est important de noter que chaque composant du système peut être équipé d’une autoprotection : détecteurs et capteurs, unité centrale, dispositifs de dissuasion, etc.

Enfin, il faut savoir que les prix d’un système d’alarme varient de 100 à près de 300 euros. Les modèles les plus sophistiqués peuvent coûter beaucoup plus cher, mais le prix est généralement fonction du nombre de capteurs et des services associés à l’utilisation de l’alarme. Un dispositif relié à un centre de télésurveillance coûtera par exemple plus cher. Il sera en revanche plus sûr. De même, l’utilisation de plusieurs capteurs de mouvements et détecteurs d’ouverture reviendra plus cher qu’utiliser un système de sécurité ne disposant que de quelques sensors.